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le technicien hors pair |
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Le Cirelli CUP 2018
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Le 24 février 2018 à partir de 8.15 heures
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La carrière de Henri Cirelli |
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Il était le milieu de terrain né, excellent distributeur de balles avec une grande vision de jeu. Ses frappes de balle étaient précises au millimètre près et il n'hésitait pas à prendre ses responsabilités pour frapper sec et tirer au but. De grande stature et athlétique Henri Cirelli a laissé une empreinte et un souvenir durable dans le football luxembourgeois d'un joueur sympathique, jovial voir discret, mais toujours bon et fidèle copain. |
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L'Alliance Dudelange pour toujours | ||
Né à Dudelange le 23 décembre 1934, Henri Cirelli a démarré sa carrière sur le terrain de l'Alliance, dans le quartier « Italien » à Dudelange. Sa vie de joueur se déroulait entre le bruit et la poussière des installations sidérurgiques de l'Arbed toutes proches et le terrain de football, sur lequel il passait ses loisirs. |
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L'ambiance du quartier « Italien » dans les années 50 et 60 et dont Henri Cirelli ne savait guère se passer, était imprégnée d'un climat familial entre les habitants et de grande camaraderie entre les joueurs de l'Alliance. Chaque équipe craignait ce déplacement à Dudelange où les joueurs locaux, Jules Zambon, Luzzi, … et autres, faisaient régner leur loi du football. |
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Pilier de l'équipe nationale Henri Cirelli a été découvert et appelé en équipe nationale par l'entraîneur Patek. En 31 sélections il a joué sous les entraîneurs Volentik, Lengyel, Sinibaldi et Heinz. Le 8 octobre 1961 Henri Cirelli connût son plus grand succès avec la victoire au Luxembourg par 4 : 2 contre le Portugal d'Eusebio en qualifications pour le championnat du monde. |
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![]() D'après nos statistiques, Henri Cirelli a marqué six buts en équipe nationale contre les sélections de la Belgique (3), de la Suisse (1), de la France amateurs (1) et de l'Angleterre amateurs (1). Le passage au Beerschot (B) En 1963, Henri Cirelli fût découvert par les dirigeants de l'A.C. Beerschot, club renommé de première division en Belgique. Le club lui offrit un contrat professionnel alléchant pour s'assurer les services de ce joueur talentueux luxembourgeois. Et Henri Cirelli accepta. Mais Henri Cirelli, habitué à sa « Schmelz » et son quartier « Italien », avait difficile à s'acclimater dans cette grande ville flamande d'Anvers si différente. A la fin de la saison 1963-1964, Henri Cirelli retrouvait son environnement familial de Dudelange, qu'il n'allait plus quitter. |
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Toujours intéressé par l'avenir du football luxembourgeois |
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« Je pense qu'au Centre de formation de Mondercange, l'entraîneur national Guy Hellers et son équipe font du bon travail qui devrait porter ses fruits à moyen terme. Lors des dernières sorties de l'équipe nationale on a constaté que les joueurs disposaient d'une bonne condition physique et qu'ils arrivaient à se procurer des occasions de but, qui hélas n'ont pas été transformées. Le ballon circule mieux, même sur plusieurs stations, et nos joueurs ont su tenir la dragée haute à des grandes équipes comme les Pays Bas et la Bulgarie. Ce qui nous manque, et ce dont toutes les autres équipes disposent, c'est d'avoir plusieurs joueurs professionnels à l'étranger ». |
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Henri Cirelli n'est pas satisfait de la politique des jeunes au niveau clubs : «D'abord on manque de joueurs luxembourgeois. C'est un problème européen non résolu, mais handicapant fortement toutes les équipes nationales. Par ailleurs, les clubs ont toujours une vue à court terme pour décrocher un titre ou une bonne classification. Ils hésitent à intégrer plus tôt les jeunes talents dont ils disposent et qui de ce fait n'ont aucune chance de réussir en équipe fanion. Les jeunes joueurs ont aussi leurs défauts : ils sont trop pressés, ils n'ont pas de patience et de persévérance. Ils devraient également travailler plus, être plus réguliers aux entraînements et y travailler plus durement. » |
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« Cela ne remporte rien du tout de jouer contre des équipes faibles. Nos bonnes équipes doivent être plus sollicitées et ce n'est pas le championnat actuel qui crée une base nécessaire pour un championnat d'un plus haut niveau ». |
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Une dernière pensée aux jeunes :« Nos jeunes joueurs doivent en hiver évoluer sur des terrains boueux et impraticables au jeu. Nous avons un besoin urgent de terrains synthétiques pour garantir une bonne formation des jeunes durant toute la saison ». |
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Camille Dimmer 9 février 2007 |
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