Il est vraiment dommage qu'un club qui avait tout en main pour concilier son passé glorieux, n'ait pas réussi à conserver en son sein ces deux figures historiques que sont les frères Bossi, cautions morales qui n'auraient pas fait tache du tout dans le projet du progrès.
Mais les démissions successives du directeur sportif, parti à Wiltz, et de son frère président ont forcé les tenants d'un concept plus ambitieux et soucieux de faire grandir les jeunes du club dans un concept moins banal que ces clubs de DN courageux, qui se lancent dans le tout luxembourgeois sans filet (c'est-à-dire sans investir dans des étrangers capables d'encadrer), à vite réfléchir.
Et il n'y a pas eu besoin d'aller chercher bien loin celui qui devrait théoriquement, remettre le bleu de chauffe : Fabio Marochi, qui avait officié pour dépanner il y a de cela quelques années. Le bateau va tanguer une à deux semaines mais retrouvera théoriquement assez vite sa vitesse de croisière. D'ailleurs le seul et unique problème du moment, à en crore l'équipe aux commandes, est de savoir si Olivier Ciancanelli sera confirmé dans ses fonctions (ou plus précisément si on lui proposera un nouveau challenge la saison prochaine en attendant de voir s'il l'accepte).La question était soulevée tout au long de la journée d'hier et pas encore résolue à l'heure où nous mettions sous presse.
Reste que le Progrès semble avoir trouvé, enfin, des solutions alternatives crédibles en cas de passage de Ciancanelli vers un poste d'encadrement, potentiellement de l'école de foot. Dans une large liste de possibilités, le nom de Patrick Hesse, l'ancien coach dudelangeois durant la saison 2012/2013, apparaîtrait. C'est ce genre de profil que devrait rechercher la direction technique du club.
Comme pour le F91, qui cherche de son côté, l'échéance est le 15 juin, date de la reprise. Cela urge quand même un tout petit peu et le départ de la fratrie Bossi a (un peu) ralenti le processus...
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