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Le président de la Jeunesse d’Esch, Jean Cazzaro, raconte la rencontre contre le club suédois. Il évoque aussi son meilleur souvenir européen et l’attachement populaire à la Jeunesse éternelle.
Quels souvenirs gardez-vous de la rencontre contre l’AIK, en 2010 ?
« Cela avait déjà été un match très disputé à l’aller, chez eux. On avait perdu 1-0, ce qui était plutôt un score encourageant. Mais je garde une certaine amertume en tête, je ne sais plus bien… c’était un but d’un joueur au poteau, quelque chose qu’on aurait pu éviter. »
Et au match retour ?
« Il ne fallait surtout pas prendre un but, car la montagne aurait été insurmontable (NDLR : la différence de point est plus favorable en cas de but à l’extérieur). On avait donc joué très défensif jusqu’à la 75e minute. Dans le dernier quart d’heure, nos joueurs avaient tout donné, avec quelques belles occasions. Mais ça n’avait pas payé. »
L’engouement du supporter de l’article montre à quel point la Jeunesse est populaire. Est-ce encore « comme avant « ?
« Par définition, ce n’est plus comme avant, puisque la Jeunesse a été fondée en 1907, et que les choses ont changé ! L’usine n’existe plus comme avant, le quartier (Terres rouges) se renouvelle aussi. Mais nous restons un club populaire. Nous avons notre club de fidèles supporters, un stade historique, nous sommes implantés dans un quartier qui reste ouvrier. Et puis, nous avons de bons résultats ! Là nous sommes quatrièmes, nous pouvons largement espérer accrocher une place européenne (NDLR : l’une des trois premières). Bon., pour ce qui est de la première place, qualificative pour les tours de la Champions League, la plus prestigieuse des Coupes, c’est un peu loin cette année. »
Et vous, votre plus beau souvenir de Coupe d’Europe, c’est lequel ?
« Jeunesse-Liverpool, en septembre 1973. Sans hésiter. On avait tenu les Anglais en échec à domicile (1-1) en Coupe de l’UEFA, alors qu’ils étaient champions en titre (la bande de Kevin Keegan…).On avait perdu 2-0 au retour, mais quand même, un sacré souvenir. »
Le Quotidien 16 janvier 2016
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Der renommierteste und erfolgreichste Klub Luxemburgs durchlebt zurzeit eine der schwersten Phasen seit Jahren. Präsident Jean Cazzaro und Trainer Dan Theis wollen gemeinsam ihre Jeunesse wieder an die Spitze bringen.
Nach der erfolgreichen Vergangenheit befindet sich der Klub zurzeit im Umbau. Ein Geduldspiel für zwei von Natur aus ungeduldige Menschen.Dan Theis und Jean Cazzaro sind Männer mit Stolz. Wenn es um ihre Jeunesse geht, dann leuchten die Augen der beiden "Stack-Grenzer".
Cazzaro wuchs "hannert der Barrière" auf und Theis traf nicht weniger als 121 Mal in der National- division für den Rekordmeister ins Schwarze. Gemeinsam bereiten sie die Zukunft der Escher vor.
Tageblatt: Herr Cazzaro, Herr Theis, mit welchen Gefühlen blicken Sie auf die Hinrunde der BGL Ligue zurück?
Jean Cazzaro: Mit sehr gemischten Gefühlen. Vor allem der Monat November bleibt mir in schlechter Erinnerung. In der Meisterschaft haben wir enttäuscht und im Pokal sind wir mit einer miserablen Leistung ausgeschieden. Damit hatten wir nicht gerechnet und das war einer Jeunesse unwürdig. Dan Theis: Bis vier Wochen vor der Winterpause war eigentlich alles in Ordnung. Bereits davor haben wir das Training umgestellt, um zu vermeiden, dass wir durch die Europapokal-Strapazen im Oktober in ein Loch fallen. Doch in dieser Saison war alles umgekehrt. Im Oktober haben wir die Punkte geholt und im November haben wir uns teilweise desolat präsentiert.
Nach dem verlorenen Pokalspiel gegen RM Hamm Benfica erstaunte Torwart Marc Oberweis mit einer Wutrede, in der er das Verhalten verschiedener Mitspieler anprangerte. Hat dieser Ausbruch etwas verändert
D.T.: Das wird sich in den kommenden Monaten auf dem Platz zeigen. Worte sind die eine Sache, Taten eine andere. Einige wurden mit Sicherheit wachgerüttelt und ich höre auch immer wieder, dass die Spieler sagen, dass sie sich selbst etwas schuldig seien
Hat Sie diese Reaktion Ihres Torwarts überrascht?
D.T.: Wenn er es nicht getan hätte, dann ich. Und Marc war noch diplomatischer als ich es gewesen wäre. Ich habe bereits in der Pause Dinge gesagt, die ich normalerweise nie aussprechen würde. Er ist mir zuvorgekommen und so hatte ich Zeit, mich zu beruhigen.
(Dan Elvinger/Tageblatt.lu)
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