Die Ausländerthematik im Luxemburger Fussball |
Pro Football möchte auf diesen Internetseiten, sich den Problemen der Ausländer widmen, welche im Luxemburger Fussball spielen. Hierbei geht es sowohl um die Ausländer die hier geboren sind, die hier arbeiten oder die Grenzgänger. Es geht auch um Europäer als um Nicht-Europäer. Das Wirken von Pro Football hat als Ziel die Integration zu fördern und den Luxemburger Fussball zu stärken und zu öffnen. Wir zählen auf die Mitarbeit aller Internetsurfer ihre Ideen und Meinungen einzubringen. Pro Football asbl |
Le problème des étrangers dans les
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Le CS Péiténg demande la révision du texte sur
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Par une lettre du 31 août 2010 adressée à la FLF le CS Péiténg demande la révision de l'article 17 section 2.lire ici : lettre-csp |
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AFFAIRE A SUIVRE : |
LA REPONSE DE LA FLF NE DONNE PAS SATISFACTION |
La FLBB est dans la même tourmente que le football |
Lire l'article du Tageblatt
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Pro Football demande que le Ministère des sports et le COSL,
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Pour autant que la valeur technique du sportif étranger (footballeur) à placer dans nos clubs soit supérieure à celle des athlètes luxembourgeois, sa présence constitue indéniablement un bien.
Le sportif étranger contribue sensiblement à l'amélioration de la compétition. Les réalités démographiques et la démarche boitillante de mise en place d'une formation adéquate font que l'échantillon de sportifs locaux capables d'évoluer à un niveau "raisonnable" est très réduit. Exiger aujourhui un minimum trop important de Luxembourgeois dans les clubs irait réduire la qualité du championnat et hypothéquer davantage la compétivité internationale. Les associations sportives sont le reflet de notre société. Comme au bureau, à l'école ou ailleurs, "l'étranger est présent dans les clubs, qui sont par ailleurs des instruments d'intégration parfaits. Le sportif étranger tel que décrit ci-dessus apporte donc un net plus à nos clubs. Un déséquilibre entre "Luxembourgeois" et "étrangers" risque cependant d'entraver les bienfaits et de gêner l'évolution de nos sélections. Les conclusions des discussions du Conseil des ministres de l'Union Européenne sur la "double nationalité" risquen d'influencer de façon importante le sujet commenté. Romain Schumacher
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Paul Philipp C O N T R A |
Répondre par oui ou par non sans quelques explications serait un raccourci dangereux. Je pense qu'il n'existe pas un seul dirigeant, entraîneur ou supporter qui soit opposé à la présence de joueurs étrangers dans notre championnat. Il faut préciser que dans ce contexte on ne parle pas des joueurs de nationalité étrangère qui ont fait leurs premiers pas de footballeur chez nous et dont il faut favoriser l'intégration dans nos clubs et dans nos cadres fédéraux. Mais que c'est le nombre démesuré de joueurs transférés de l'étranger qu'on retrouve dans nos cadres seniors qui pose problème à notre football. Il est malheureusement chose courante qu'on assiste à des rencontres de championnat avec, sur les vingt-deux joueurs, seulement trois ou quatre formés au sein d'un de nos clubs. Par conséquent, quelques questions fondamentales s'imposent. |
Est-ce que la qualité de notre championnat national s'est améliorée ces dernières années? Est-ce-que les résultats de nos représentants en Coue d'Europe se sont améliorés ces derniéres années? A quoi est due la régression constante du nombre de spectateurs sur nos terrains? |
Le manque d'identification des supporters avec leur équipe n'est-il pas une des raisons majeures de cette régression? Existe-t-il encore une motivation chez nos entraîneurs et dirigeants pour promouvoir la formation des jeunes dans leurs clubs respectifs? |
N'est-il pas opportun de miser sur une politique sportive à long terme qui peut s'appuyer sur des bases de formation solides dans nos clubs? Statistiques à l'appui on constate que le "drop out" est le plus fréquent dans la tranche d'âge qui se situe entre 17 et 19 ans. Avec le très grand nombre de joueurs étrangers dans nos équipes seniors, le but de nos jeunes d'intégrer le cadre de l'équipe première de leur club respectif est-il encore réalisable? |
C'est à partir de l'analyse objective des réponses à ces questions et des conclusions qu'il faut tirer, qu'on doit envisager les mesures qui permetront à un plus grand nombre de jeunes de se retrouver dans les équipes seniors. C'est un fait que notre football a profité pendant de nombreuses années de l'apport de joueurs étrangers de qualité et que les joueurs luxembourgeois se sont bonifiés au contact journalier avec ces joueurs. |
Ces joueurs étrangers, dont le nombre était volontairement limité par les dirigeants dans un souci de recruter des joueurs de qualité, ne constituaient pas un frein à l'éclosion des jeunes du cru, bien au contraire. En effet, par leur apport physique, technique et mental ils favorisaient et facilitaient l'intégration des jeunes joueurs et aidaient à rehausser la qualité de notre compétition nationale. |
En nous inspirant de cette expérience, nous pouvons recréer un cycle naturel qui consiste à ce que les équipes seniors soient étoffées par les jeunes issus de nos clubs, encadrés par des joueurs expérimentés luxembourgeois ou étrangers, sans avoir recours à un engagement massif de joueurs étrangers. |
Le problème du nombre excessif de joueurs non sélectionnables n'est pas spécifique à notre pays. Au dernier congrès de l'UEFA à Lisbonne cette problématique était, sur demande de nombreuses délégations, à l'ordre du jour. La solution ne pourra venir d'une interdiction, car il existe une réglementation européenne qu'il faut respecter. Cependant, aucune réglementation européenne nous oblige à aligner un nombre déterminé de joueurs étrangers ou nous défend d'aligner un certain nombre de joueurs sélectionnables formés au sein de nos clubs. |
Paul Philipp |
Articles publiés dans le Flambeau, COSL, 2005 |